Aller au contenu principal

Les Salaisons pyrénéennes modernisent leur outil

Spécialisées en IGP Jambon de Bayonne et Porc noir de Bigorre, les Salaisons pyrénéennes restructurent leur outil de production.

« Depuis l'obtention de l'IGP Jambon de Bayonne, en 1998, nous avons beaucoup investi dans notre usine pour proposer à notre clientèle un produit de qualité haut de gamme,confie Frédéric Bonomelli, président du directoire des Salaisons Pyrénéennes, à Bordères-sur-l'Echez (Hautes-Pyrénées) et du Consortium du Porc noir de Bigorre. Nous avons notamment mis en place d'importants séchoirs, car nous affinons nos jambons pendant 12 à 14 mois, ce qui nous permet de nous différencier des grands groupes de production Le cahier des charges de l'IGP Jambon de Bayonne impose un minimum de 7 mois d'affinage.. Par ailleurs, en 2001, pour répondre au cahier des charges qui impose une découpe sur la zone de salaison, nous avons créé la société Fine Lame, dédiée au tranchage et au conditionnement, en partenariat avec l'un de nos clients, Charcupac, qui possède 45 % des parts, et deux autres salaisonniers du bassin de l'Adour, Gérard Baillet et Salaisons de l'Adour, qui ont chacun 5 %», poursuit Frédéric Bonomelli.

5 000 jambons IGP par semaine

L’outil est très conséquent. Il permet à l’entreprise de trancher chaque année 1 000 tonnes de jambon et autres produits de salaison, comme la coppa, la ventrèche et le saucisson.En marge de ces gros investissements, le secteur «saucisson, coppa, ventrèche» des Salaisons Pyrénéennes avait, cependant, été un peu délaissé. La société a ainsi décidé d'investir 2 millions d’euros dans son atelier de production en réorganisation, modernisation et mises aux normes, ce qui lui permettra à la fois d'avoir un outil doté d'une meilleure rentabilité et de postuler pour obtenir l'IFS International Food Standard, exigée par la grande distribution pour la fabrication de ses MDD..

« Ces dernières années, nous avons réalisé trois restructurations, financière, de l'outil de production et de l'équipe dirigeante, ce qui nous permet d'avoir de bonnes bases aujourd'hui pour continuer à progresser», indique Frédéric Bonomelli. Les Salaisons Pyrénéennes transforment 5 000 jambons de porc blanc IGP Bayonne et 200 de porc noir de Bigorre par semaine.

Au total, ce sont 2 400 tonnes de salaisons qui sont fabriquées chaque année par l'entreprise, dont un tiers sont vendues tranchées.

Les Jambons IGP sont distribués sous la marque Salaisons Pyrénéennes, les noirs de Bigorre sont estampillés «Bonomelli» et 50 % des produits sont vendus sous MDD. La commercialisation se fait à 60 % en grande distribution, 25 % auprès des grossistes, 10 % dans le réseau traditionnel et pour 5 % à l'export. En 2006, l'entreprise aura réalisé 25 millions d’euros de chiffre d'affaires.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio