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Les produits surgelés et les glaces ont la grande forme

L’optimisme est de mise pour les fabricants de surgelés et de glaces qui voient leurs produits plébiscités par les consommateurs français.

Les professionnels de la filière des produits surgelés et glaces pouvaient avoir le sourire, lors de la dixième Journée Grand Froid, jeudi à Paris. Pendant ce rendez-vous très couru, les derniers chiffres en date, livrés par TNS Worldpanel, soulignaient la bonne santé du marché : plus de 2,1 millions de tonnes de produits surgelés et pas moins de 372 millions de litres de glaces ont été vendus l’an passé en France, soit une progression de 2,5 % pour les premiers et de 2,4 % pour les seconds par rapport à 2005. En valeur, le marché des surgelés représente 7,5 milliards d’euros (+3,8%) et les glaces, 1,7 milliard d’euros (+ 1,2 %).

« Des résultats qui ne doivent rien au hasard, a commenté Frédéric Jaubert, président du Syndicat national des fabricants industriels des produits surgelés et congelés (SNPPS), innovation, offre renouvelée et segmentée, distribution dynamique et consommateurs satisfaits expliquent les raisons de ce succès. »

La viande en progrès

De fait, les surgelés sont passés devant les fromages et la charcuterie LS en termes de croissance. Toutes les familles de produits ont progressé et tout particulièrement les poissons, nature ou accommodés, qui gagnent 5 points et les viandes qui bondissent de 7 %, particulièrement en ce qui concerne la viande non hachée et les volailles. Les plats cuisinés demeurent les piliers du linéaire avec 43,6 % du segment (+3%) alors que la croissance est de retour pour la pizza, qui engrange 4 points de progression en 2006. Pour les glaces, ce sont les produits « détente » (barres et snacks +19 %, cônes +6 %) ainsi que les mini-pots (+15%) et les vracs en pot (+ 20 %) qui ont tiré un marché évidemment marqué par une forte saisonnalité

Pour les glaces, les hypermarchés et les supermarchés perdent du terrain, mais cela pourrait aussi s’expliquer par la réduction des assortiments. Ors, le consommateur français aime à trouver un choix large. En revanche, ces deux types de magasins maintiennent leur position sur le linéaire Surgelés, face à la forte progression des circuits spécialisés (+10% en Pdm), qui drainent de plus en plus de clients n’hésitant plus à dépenser plus. Le hard discount est en revanche à la peine : la valeur globale est en baisse de 0,5 %, un des rares chiffres négatifs de l’analyse, principalement à cause l’offensive des GMS traditionnelles et de la concurrence entre enseignes de hard-discount.

Déjà très fortement innovatrice en termes de produits, la profession n’entend pas se reposer sur ses lauriers. Elle sait que la meilleure mise en valeur des produits en linéaires est la clé d’un futur développement. Ainsi, a été lancé le K2, un nouveau meuble qui prend en compte l’environnement et l’agencement du rayon, permet d’optimiser la circulation et offrant plus d’accessibilité aux produits et aux informations. Plusieurs points de vente l’ont déjà adopté et le mouvement devrait se développer tout au long de cette année.

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