Les prix tentent de se consolider
Après la récente forte baisse du blé, les cours se sont revigorés en début de semaine. Dans l’attente du rapport de l’USDA sur l’état des stocks aux États-Unis, des achats de positions shorts avaient créé un rebond à Chicago, répercuté sur Euronext, par ailleurs soutenu par la poursuite de la baisse de l’euro. L’origine Mer Noire —trop chère jusqu’alors— commence cependant à baisser ses prix. L’appel d’offres lancé ce jour par l’Égypte sera instructif ; le blé français devrait pouvoir encore rivaliser avec le russe. Le repli de 1 € enregistré hier pour l’échéance novembre laisse quand même la cotation à 152,75 €, soit 2 € de mieux que la semaine dernière. Le marché physique se montre beaucoup moins fluctuant que le marché à terme et les prix du bon blé meunier et du blé fourrager, soutenu par la demande de nos partenaires européens, se consolident. La fermeté de l’orge fourragère persiste et les prix intérieurs, tirés par le portuaire dissuadent les FAB. Le maïs résiste encore à la pression croissante de l’offre.