Les prix stagnent dans un marché sans ressort
La stagnation des cours reflète l’apathie du marché. Dans une prévision de récolte mondiale record de blé tendre —portée par l’USDA à 744,8 Mt—, le marché français n’a guère de chance d’influencer la tendance internationale, mais tous les risques de la subir, les problèmes qualitatifs s’ajoutant à une production dérisoire. Hier, les représentants de la meunerie ont commenté le surplus de coût qu’entraînera pour les moulins la maigre disponibilité de blé à PS suffisant (74 kg). Les meuniers sont aux achats de couverture mais les vendeurs ne sortent pas aux prix actuels. Leur réponse est plus positive, s’agissant de l’orge et les FAB bénéficient d’une détente des cours. Les prévisions de récolte nationale de maïs sont de plus en plus inquiétantes et les estimations des opérateurs rejoignent celle du ministère à 12,5 Mt. Cette faiblesse de l’offre explique une certaine résistance du prix. Le rapport USDA a pesé sur les cours du soja. Le colza s’inscrit dans cette tendance.