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Les prix repartent à la baisse

Stables en novembre, les cours européens du porc charcutier ont chuté en toute fin de mois. L'embargo russe et des offres étoffées continuent de freiner le commerce.

Novembre a été synonyme de stabilité des prix de vente des éleveurs européens. Le statu quo allemand a longtemps été décisif quant à la tenue des autres références communautaires. Un maintien toutefois précaire qui a pris fin le 26 novembre avec le repli de 4 centimes d'euros des cours outre-Rhin. Baisse qui s'est immédiatement propagée à travers l'Europe. Selon le Marché du porc breton, l'éclaircie souvent constatée en novembre n'a pas eu lieu cette année, en raison de disponibilités en élevage étoffées et largement suffisantes pour couvrir des besoins d'abattage modérés, faute de marché de la viande porteur. En France, la consommation est jugée correcte sans plus, tandis que les avis sont à des demandes intérieures peu soutenues à régulières chez nos voisins. En parallèle, l'activité export reste en deçà de ses niveaux habituels.

L'absence russe continue de peser

À l'image des mois précédents, l'embargo russe n'est toujours que partiellement compensé par la reprise des ventes de viande vers l'Asie et le petit

réveil saisonnier des commandes des pays de l'Est. Selon la Commission européenne, les exportations de l'Union européenne ont reculé de 7,3 % en cumul sur les neuf premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2013, dont - 89 % vers la Russie et entre +1 % à +94 % selon le pays asiatique considéré. Dans le même temps, les expéditions hexagonales ont cédé 5,5 %. Comme le souligne le Marché du porc breton, « la concurrence des pays dont la production s'est développée pèse, tout comme l'absence du débouché russe ».

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