Les pratiques d'abattage jouent sur la qualité
L'Inra a présenté, mercredi au Sia, le résultat de ses recherches sur les facteurs de variation de la qualité de la viande. Des travaux chez le poulet et la dinde soulignent l'importance de la génétique. L'identification de marqueurs moléculaires de la qualité avance. Des premiers QTL (ou régions chromosomiques) contrôlant la qualité ont récemment été identifiés chez le poulet. Les études se poursuivent pour affiner leur localisation et contribuer à l'identification des gènes causaux. Mieux comprendre les relations entre réponses de stress et qualité des viandes de volaille constitue une autre voie de maîtrise de la qualité. En travaillant sur les interactions entre génotype et conditions de pré abattage, l'institut a mis en évidence une forte variabilité de l'activité des oiseaux sur la chaîne d'abattage, expliquant en partie les variations de qualité. Ces résultats montrent l'intérêt d'une réflexion autour des pratiques d'abattage. Elle a débuté concernant l'apport de la narcose en atmosphère modifiée ou encore l'effet du délai de découpe sur la qualité des viandes découpées. L'Inra a souligné l'importance d'élargir les études à l'impact des conditions d'élevage sur les réponses de stress et les musculaires des animaux, en relation avec la qualité de leur viande.