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Les pommes de terre françaises s'exportent bien

Les chiffres du commerce extérieur des six premiers mois de la campagne sont très supérieurs à ceux 2004-2005 et de celle de 2003-2004. Le Portugal, l'Espagne et la Belgique tirent les résultats.

Les chiffres du commerce extérieur des pommes de terre de conservation que vient d'établir le CNIPT (comité national interprofessionnel de la pomme de terre de conservation), d'après la source douanes françaises, confirment les excellents résultats de l'exportation de pommes de terre de conservation depuis le début de la campagne. Du 1er août 2005 au 31 janvier 2006, la France a exporté 590 000 t de tubercules, le plus haut chiffre réalisé sur cette période, mis à part le résultat record de 2003-2004 de 712 000 t dû à des conditions de campagne exceptionnelles.

Ces 590 000 t place le bilan des 6 premiers mois de campagne à 60 000 t au-dessus de l'an dernier à la même date et à près de 140 000 tonnes de mieux que 2002-2003, et ce malgré le retard non encore rattrapé sur notre habituel 2e acheteur : l'Italie (100 900 t contre 135 100 la dernière demi-campagne). L'Italie laisse encore sa seconde place au Portugal qui réalise 108 300 t contre 48 000 l'an passé. L'Espagne, avec 240 300 t contre 210 800, consolide sa première position.

Pour l'Europe du Nord, sur la même période, la Belgique a acheté 70 100 t de pommes de terre françaises, le plus gros chiffre après les exceptionnels résultats (77 700 t) de 2003-2004, mais largement au-dessus des 56 500 t de 2004-2005. L'Angleterre, en revanche, accuse à l'issue des six premiers mois de campagne, un fort retard avec 23 500 t contre une moyenne de 36 000 à 38 000 tonnes les campagnes précédentes. Les achats de l'Allemagne et des Pays-Bas restent bien orientés.

Le courant russe se développe

A destination de la Russie, destination convoitée, les résultats peuvent paraître décevants, 200 t seulement étant comptabilisées depuis le début de la campagne contre 4 000 en 2004-2005 et rien la campagne précédente. En fait, il est probable que les exportations vers la Russie soient comptabilisées parmi les destinations « autres » représentant 9 000 t pour cette période de 6 mois. En effet, l'essentiel des exportations de pommes terre françaises vers la Russie passe les ports hollandais et perd au passage sa nationalité originelle. Mais le principal est que le courant de ventes françaises vers ce gros client potentiel se développe.

Sur la période août 2005-janvier 2006, les importations françaises de pomme de terre de conservation sont restées extrêmement modestes, avec 22 000 t dont 15 200 en provenance des Pays-Bas ; elles avaient atteint 100 500 tonnes il y a un an et 90 200 t pour les 6 premiers mois de la saison précédente.

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