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Les marchés sous influence météorologique

Suite à une période d'activité commerciale écourtée par les fêtes de Pâques, la réouverture du marché de Chicago, lundi, a confirmé l'influence des conditions météorologiques sur les prix. Sur un marché céréalier français peu animé, le maïs résiste bien.

Période du 17 au 22 avril. La fermeture des marchés à terme de Chicago et Euronext, dès vendredi, a privé le marché de points de repère jusqu'à ce lundi 21 avril, la place américaine retrouvant son activité alors qu'Euronext s'accordait une journée supplémentaire de congé. Le marché physique, lui aussi, a pâti de ce long week-end, avec une activité réduite en blé et en orge, tant en portuaire que sur l'intérieur, les primes par rapport au Matif s'étant affichées en baisse. Le maïs, en revanche, résistait plutôt bien grâce à la consolidation de la demande des fabricants d'aliment du bétail et à un courant constant vers l'amidonnerie, cotant 168/170 euros départ E et L par camion et 175 euros, par train, à destination de l'amidonnerie. On pense aussi, à un possible essoufflement de l'offre ukrainienne (encore que les autorités de ce pays aient revu leurs estimations de stock en hausse) alors que les demandes européennes de certificats d'importation conservent un rythme élevé, atteignant, depuis le début de la campagne, 11,35 millions de tonnes (Mt) contre 9,24, l'an dernier.

Inquiétude due au manque de pluie

Les tirages de certificats d'exportation de blé conservent également un rythme élevé avec un total, depuis le début de la campagne à 24,3 millions de tonnes (Mt) contre 16,3 Mt l'an dernier. La France figurant pour 7,66 Mt contre 6,85 il y a un an. Cette modeste progression française par rapport à l'ensemble de l'Union européenne illustre la concurrence que nous imposent nos partenaires européens. Les cours du blé sur les marchés à terme ont continué d'obéir, la semaine dernière face au weather market et à l'évolution de la crise ukrainienne. S'agissant de cette dernière, elle demeure une menace mais la tension se relâche quelque peu. Pour ce qui est de l'influence des conditions climatiques sur les prix, l'ouverture du marché de Chicago, lundi, vient d'en faire une nouvelle démonstration, le retour des pluies sur la Wheat belt se traduisant par une forte baisse de 23 cents au boisseau. Euronext n'a pas encore réouvert à l'heure où nous écrivons ces lignes, mais on peut supposer qu'il s'alignera plus ou moins sur la tendance de son homologue américain. Déjà, par rapport à Euronext, les primes sur le marché physique avaient reculé. Mais, à 206 euros, rendu Rouen, les cours sur le marché de gré à gré s'affichent toujours comme les plus élevés depuis le début de la campagne, soutenus par une certaine inquiétude due au manque de pluie. Le marché de l'orge est au calme plat et, à 174 euros, rendu Rouen, représente une valeur nominale.

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