Les marchés des céréales encore sous le choc des bourses
Si les marchés financiers ont réagi très vivement au plan d’urgence voté par l’U.E pour répondre à la crise budgétaire, les matières premières agricoles ont encore du mal à se définir une orientation générale. A Chicago, le contrat blé a chuté hier, en clôture de 17,75 cents et le maïs a abandonné 1,75 cent. Sur Euronext, le blé reculait de 3,25 euros sur l’échéance mai et de 3 sur août (voir Chicago et Matif en page 14). Le marché physique français a réagi plus modérément, rassuré par l’arrivée de la pluie sur la zone nord et la fin de la grève des bateliers. La demande reste soutenue en portuaire et le repli des cours a été modeste, hier, à 121 euros rendu Rouen en vieille récolte et 131 en nouvelle. L’orge fourragère cote 96 euros rendu Rouen. Le 1er contrat orge de brasserie a clôturé hier à 158 euros échéance novembre, alors que le maïs s’est stabilisé sur la base de 143 euros, FOB Bordeaux.