Les juristes planchent sur de nouvelles solutions
« Quand un appel d’offres est lancé, nous n’avons aucune garantie que nous puissions obtenir des « produits biologiques ou équivalents » en local », regrette un gestionnaire. Les intéressés se tournent alors vers les élus politiques. Dominique Tremblay, conseiller régional des Pays de la Loire, n’est pas sans idée : « Nous pourrions tester la contractualisation territoriale.»
Les intervenants sont unanimes lorsqu’il s’agit de déjouer l’imbroglio juridique : « Nous devons échanger nos expériences », résume Gwenaël Leroux, de Réseau Grand Ouest, une association qui regroupe 80 collectivités. Un groupe de travail s’est mis en place avec cinq ou six juristes et devrait rendre prochainement ses conclusions.