Les frets secs stables, mais faibles
Le marché du transport des matières premières sèches est resté peu ou prou inchangé la semaine dernière, par rapport à la semaine précédente. Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi à 600 points (-3 points). Le Baltic Capesize Index 2014 a terminé la semaine à 545 points (+13 points). Les signes d'un début d'amélioration du marché se sont évanouis et les taux dans les bassins Asie-Pacifique et Atlantique sont plus ou moins les mêmes pour les Capesize. Le Baltic Panamax Index a terminé en légère hausse vendredi à 685 points, son plus haut niveau en plus de trois mois, contre 642 points une semaine auparavant. Les chargements de céréales depuis la côte est de l'Amérique du sud, ont continué de soutenir les prix des Panamax dans l'Atlantique, créant par endroit des déficits d'offre de navires, ce qui a un peu stimulé les cours.
Du côté des tankers, un surplus de bateaux a pesé sur le prix du transport de brut et de fioul lourd la semaine dernière. Les taux d'affrètement sur la route entre le Moyen-Orient et l'Asie se sont retrouvés sous pression, le nombre de bateaux disponibles étant supérieur au nombre de chargements annoncés. Ce déséquilibre a joué en faveur des affréteurs, qui ont fait baisser les prix. L'indice Baltic Dirty Tanker Index a ainsi fini vendredi à 778 points (+21 points). Le Baltic Clean Tanker Index a terminé à 611 points vendredi (-85 points). L'indice a souffert du manque d'activité en Asie et de la surabondance de navires dans cette région. Dans l'Atlantique, les taux n'ont pas réussi à décoller malgré une activité nourrie entre le golfe du Mexique et l'Europe pour le transport de diesel, carburant dont l'Europe est déficitaire. Mais les tarifs dans l'Atlantique pourraient progresser la semaine prochaine, si les niveaux d'activité restent fermes, le nombre de bateaux libres dans la région ayant fortement diminué. Le marché des tankers reste globalement en bonne santé par rapport à leur
cousins transportant des matières premières sèches. Au premier trimestre 2015, les recettes des navires transportant du pétrole ont grimpé à des niveaux plus vus depuis 2008. Et la demande reste forte, même si l’été arrive.
Source : AFP