Les fraises débarquent en Provence
Bien qu’arrivant avec du retard et des volumes affaiblis par le froid, les fraises de Provence seront commercialisées à partir du mois de mars et jusqu’à fin juin. Si Pajaro (mi mars/fin juin) reste la variété dominante avec 49% des volumes, les producteurs se tournent vers des variétés plus gustatives comme Gariguette (début mars/mi juin) ou Ciflorette (début mars fin juin).
Selon les chiffres du BRM, 3700 tonnes sont commercialisées en Provence annuellement dont 3500 au printemps. Mais la tendance globale est à l’augmentation des superficies, facilitée par développement des cultures suspendues (hors sol).
Une technique qui apporte des améliorations tant sur le plan technique (amélioration de la qualité) qu’économique (moindre pénibilité à la récolte, gain de temps). En moins d’un an, les superficies des départements de Vaucluse, des Bouches du Rhône, du Gard et des Alpes de Hautes Provence sont passées à une trentaine d’hectares. Le Vaucluse pour sa part a doublé ses surfaces entre 2004 et 2005, avec 17 ha. Cette engouement de la production va de pair avec celle du consommateur.
Depuis 2001, de nombreuses actions promotionnelles ont été menée par la Confrérie de la fraise de Carpentras, visant d’abord à faire redécouvrir la fraise locale dans son bassin de production. Sur la même période, les volumes commercialisées sous l’étiquette « Fraise de Carpentras» sont passés de 50 à 200 tonnes avec l’objectif de 300 tonnes cette saison.
En parallèle, les producteurs ont retravaillé le conditionnement. La fraise qui était traditionnellement vendue en vrac ou en panier de trois kilos, est désormais majoritairement proposée en barquette 500 grammes afin de répondre à l’envolée des demandes du marché national.