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Les fabricants d'aliments comme piliers des filières animales


> Le Snia veut faire reconnaître les bonnes pratiques dans la filière « mash ».
L'industrie de l'alimentation animale continuera de soutenir l'élevage politiquement et par un haut niveau de professionnalisme, selon le Snia.

Le Snia (Syndicat national de l'industrie de la nutrition animale) « poursuivra sa mobilisation pour un soutien aux productions animales et pour le développement des élevages en France », déclare l'organisation des fabricants d'aliments à l'orée de 2014. Le Snia publiait, voilà un an, « dix-huit mesures pour enrayer le déclin de l'élevage en France ».

À ce jour, certaines ont presque abouti. C'est le cas en logistique : suspension de l'écotaxe ; circulation à 44 tonnes ; assouplissement des restrictions de circulation. C'est le cas aussi de l'orientation de la nouvelle politique agricole commune (Pac) vers l'élevage : des plans de relance pour les viandes blanches (faute du soutien de la Pac) ; des aides directes pour les cultures protéagineuses, à condition que celles-ci servent à réduire la dépendance protéique de l'élevage. Même chose pour la « montée en puissance d'Oqualim ». Grâce à l'organisation sectorielle – commune à Coop de France nutrition animale, à l'Afca-Cial (association des micro-nutriments) et Quali-mat –, plus des huit dixièmes du tonnage d'aliments fabriqués est issu d'usines certifiées en matière de bonnes pratiques et de sécurité sanitaire.

En 2014, le Snia va s'investir dans l'extension de la reconnaissance d'Oqualim, en France et à l'étranger. Il entreprend également de mieux connaître et de « professionnaliser » tous les fabricants de « mash » : ce mélange d'ingrédients qui grimpe irrésistiblement en nutrition des ruminants et des chevaux (il représente 754000 tonnes sur un total de 21 millions de tonnes). Le Snia annonce enfin pour son assemblée générale, le 23 mai prochain, un « regard sur l'industrie de la nutrition animale à l'étranger ».

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