Aller au contenu principal

Les Ets Gourault changent de mains

Baisse d'activité et tensions sur l'offre ont été fatales. Objectif N°1 : redresser les volumes.

La famille Gourault cède ses parts dans l'abattoir de Blois (Centre). Deux sociétés vendéennes s'associent pour reprendre l'intégralité des actions. Vendée Loire Viandes (VLV), entreprise d'abattage et de commercialisation, devient propriétaire à 51 %, le Groupement des Éleveurs de l'Ouest (Géo) acquiert 49 %. « L a baisse d'activité et les tensions sur l'offre d'animaux vivants ont fortement contribué à cette prise de décision. Gérard Gourault va faire valoir ses droits à la retraite », explique VLV dans un communiqué. L'actuel président du directoire passera en fait le relais au bout d'un an.

« Le but de l'opération est d'assurer la pérennité et le développement des Ets Gourault, tout en conservant leur notoriété dans la commercialisation des viandes de qualité », poursuit le communiqué. L'abattoir de Blois est connu pour avoir lancé la marque Bœuf de Coutancie. Il est très réputé dans la boucherie parisienne. Ce débouché concerne environ 50 % de l'activité, chiffrée à quelque 5 000 tonnes principalement en bœuf et aussi en veau. « VLV développe pratiquement un même business sur la région parisienne, souligne son p-dg André Forget. Notre entreprise en sortira renforcée ».

Une cinquantaine de bêtes par semaine

Géo, qui compte parmi les plus importantes organisations de production nationales, vise à sécuriser ses débouchés. Son activité est réalisée auprès des naisseurs engraisseurs bovins de Vendée, de Maine et Loire et des départements voisins. Le groupement possède déjà 5 % de VLV.

L'abattoir de Challans (CA : 38 M EUR) traite 6 à 7 000 tonnes de produits, sous forme de carcasses, de deuxième et même de troisième transformation. « Nous sommes en train de lancer une gamme de viandes élaborées, comprenant du haché, des saucisses de bœuf, de porc, précise André Forget. L'objectif est de reproduire ce qui fonctionne bien chez VLV. Les deux entreprises ont des ressemblances, puisqu'elles sont toutes deux familiales ». Mais, la priorité numéro un est d'augmenter les volumes chez Gourault. Une cinquantaine de bêtes supplémentaires par semaine serait la bienvenue.

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio