Les équarrisseurs« pris en otages»
Les contributions des éleveurs et des bouchers au Service public de l’équarrissage (SPE) causent des soucis aux équarrisseurs. Bruno Point, président du Sifco (syndicat des industriels des co-produits) constate que les circulaires d’application ne sont pas parues alors que ces paiements directs sont entrés en vigueur depuis plus d’un mois (décrets et arrêté du 28 octobre 2004). Or, les équarrisseurs sont « pris en otages», constate-t-il, étant obligés de collecter les cadavres en ferme et les colonnes vertébrales en boucheries. Bruno Point considère que ces dispositions sont inapplicables dans le secteur de la boucherie, en raison notamment de la franchise de 1 000 euros attribuée aux entreprises du secteur. Cette attribution butte, selon lui, sur deux difficultés. La première est qu’une même raison sociale concerne souvent plusieurs magasins épars ; la seconde réside dans deux types de régimes de TVA.