Les écologistes
« La France se démarque à nouveau du reste de l’Europe en prolongeant un “no man’s land juridique” en matière de dissémination d’OGM dans l’environnement, qui permet de fait aux promoteurs des OGM de les imposer sans base légale, sans aucun contrôle ni aucune transparence ». Dans un communiqué diffus cette semaine, Greenpeace et d’autres organisations écologistes s’étonnent du report de l’ordre du jour de l’Assemblée nationale de l’examen en première lecture du projet de loi sur les OGM. Avec un retard de trois ans pris sur le calendrier de transposition de la directive 2001/18, les écologistes« ont la conviction que la dissémination d’OGM dans l’environnement ne connaîtra pas d’encadrement légal tant pour l’année 2006 que pour 2007. Au regard des cultures commerciales actuellement en cours, ce vide juridique inacceptable profite aux seuls semenciers », estiment-ils.