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Les Eaux de Vals se dotent d’un entrepôt

Le fabricant d’eau rapproche sa plate-forme de stockage et de distribution de son lieu de production.

L’entreprise ardéchoise des Eaux Minérales de Vals (Ardèche) va injecter 1,45 m2 dans la création de 3200 m2 de surface de stockage, qui se retrouvera à proximité de sa fabrique de Vals-les-Bains. La société, qui emploie 40 personnes et a généré un chiffre d’affaires de 15 m2 en 2004, va engager les travaux en mai pour une durée de 4 mois. Le futur bâtiment réduira la distance de l’usine aux stocks d’un peu moins de 50 km.

Ce gain de temps de transport se traduira également en économie financière, mais la p-dg de l’entreprise Marie-Pierre Curinier explique que la sécurité a été le facteur décisif pour investir dans ce projet. « Actuellement, les véhicules doivent traverser Vals-les-Bains, et leur chargement se fait au centre-ville. Celui-ci est la scène d’un balai de camions en cours de chargement ou faisant la queue en double file. Cette situation représente un risque évident pour notre personnel et pour les habitants. Le nouvel entrepôt permettra de les charger plus sereinement».

Le seul site de production de Vals-les-Bains devient trop petit pour la société, dont la production a crû depuis le rachat au groupe Danone en 1983. De 3 millions de bouteilles par an en 1983, celle-ci est passée à 30 millions en 1995 pour parvenir à 43 millions l’an dernier.

Les eaux minérales en concurrence

Malgré cette progression, tout n’est pas rose pour la PME, qui subit la concurrence des géants du secteur, comme le souligne Marie-Pierre Curinier. « Les linéaires de la grande distribution -qui constituent la destination de 90 % de notre offre- ne sont pas extensibles. Nous devons cohabiter avec des groupes qui engagent des investissements pharaoniques en matière de communication, comme Badoit ou Quezac ».

Pour faire face à la concurrence de ces marques, la compagnie Eaux Minérales de Vals choisit de mettre en valeur son statut de petite entreprise régionale dans sa communication, via des animations sur lieu de vente. Il reste qu’elle ne cherche pas dans l’immédiat à épauler cette stratégie par une campagne massive de communication ou par des innovations produit. Sa priorité demeure le maintien de son volume de production.

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