Les deux GIE du Limousin constituent leur ODG
En fondant ce 10 janvier un Organisme de Défense et de Gestion (ODG) les GIE « Ovins du Limousin » et « Produits des éleveurs limousins » espèrent développer au mieux leur IGP commune. Ces deux groupements qualité, détenteurs d’un cahier des charges CCP conforme à celui de l’Indication Agneau du Limousin, n’attendent plus désormais que la reconnaissance de l’INAO pour fonctionner.
Représentant au total 1 250 éleveurs, 267 796 agneaux, 523 points de vente pour un tonnage annuel de 1 786 tonnes, cet ODG « Agneau du Limousin » s’est fixé plusieurs objectifs : maintenir sa production, conserver la maîtrise de son IGP, réduire ses coûts et communiquer collectivement.
« La valorisation de l’Indication est notre premier souci, précise Roland Pellenard, vice président avec François Vannier de la nouvelle structure. Nous allons donc communiquer ensemble en nous appuyant sur les marques de qualité que nous représentons, et qui restent notre première identité sur les étals. »
Autre projet évoqué lors de la réunion d’officialisation, la possibilité de rassembler en une seule identification virtuelle les quatre IGP viandes de la région (ovin, bovin, veaux, porcs). Ceci dans la droite ligne de la campagne publicitaire télévisuelle vantant le limousin sous le slogan « qu’y a-t-il de meilleur ? ». Cette stratégie pourrait être évoquée dans les futurs spots, et s’affirmer lors du prochain Salon de l’Agriculture.
Le siège à la Chambre d’Agriculture
L’Organisme aura son siège social à la Chambre d’Agriculture Limousine, et son budget de fonctionnement n’a pas été pour le moment révélé. Ses partenaires fondateurs (Limovin, Celmar, CCPE, Pleinemaison, Opalim, Sobivia etc..) voient en lui un rassemblement de synergies destiné à valoriser leurs productions et leurs savoir-faire.
« Rappelons qu’en fondant cet ODG nous nous conformons à la loi d’orientation agricole de janvier 2006 souligne un dirigeant. Au-delà, nous espérons à travers lui améliorer les rapports entre les uns et les autres pour le bien commun, en confortant notre IGP. Ce qui pourrait nous aider dans la recherche de nouveaux marchés, tout en apportant de nombreux avantages au consommateur, toujours amateur de produits de qualité comme les nôtres».