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Les cours repartent à la hausse

Le brusque renversement de tendance depuis la fin de semaine dernière est dû aux pluies torrentielles au Texas et à la sécheresse et au froid précoce dans le bassin mer Noire, faisant monter les cours à Chicago.

Période du 21 au 27 octobre. Les cours mondiaux céréaliers restent fluctuants, toujours largement soumis aux conditions climatiques. Ainsi, après le retour à la baisse noté dans notre dernière chronique, c'est une hausse sensible que l'on enregistre aujourd'hui pour ces mêmes raisons climatiques. Les pluies torrentielles apportées par l'ouragan Patricia, si elles ont relativement épargné le Kansas ont, en revanche, inondé les terres texanes, alors que le premier crop rating 2015-2016 du Département américain à l'agriculture sur le blé d'hiver se montrait très décevant avec un pourcentage de « bon à excellent » de 47 %, soit douze points de moins que l'an passé, même époque. Les fonds ont réagi rapidement en passant d'une position vendeurs à celle d'acheteurs empressés. Les cotations sur la place de Chicago se sont redressées et celles d'Euronext, au plus haut depuis deux mois, en ont bénéficié, ainsi que le marché physique français qui manifeste un peu plus d'optimisme et dont le prix, 170 euros rendu Rouen, rejoint celui de l'an dernier. La baisse impor-tante de l'euro et le gain de compétitivité qui en résulte laissent espérer une accélération des exportations vers les pays tiers (appels d'offres égyptiens à surveiller). La réduction des droits d'accès au marché marocain doit relancer les ventes vers cette destination, bien qu'après le dernier appel d'offres algérien, ce soit encore vers ce client que se portent les espoirs d'un gros dégagement de notre abondance. Toujours soutenue par son courant d'exportation à destination de son client chinois, l'orge fourragère n'éprouve pas de difficulté à s'insérer dans la tendance haussière provoquée par le blé, et continue d'afficher des prix intérieurs qui n'en font pas la céréale favorite des fabricants d'aliments du bétail. Les prévisions d'incorporation d'orge dans l'alimentation animale, selon FranceAgriMer, pour la campagne 2015-2016, sont de 1 Mt, le chiffre le plus bas depuis la campagne 2000-2001. C'est un peu comme le cognac, les Chinois en boivent plus que les Français !

Maïs : le rendement moyen meilleur que prévu

La récolte de maïs avance rapidement. 58 % en était réalisée à la date du 19 octobre, selon Céré'Obs. L'AGPM constate que le rendement moyen semble meilleur que prévu. Ce qui ne bouleverserait pas fondamentalement les disponibilités nationales dont la modicité entretient une fermeté qui rend l'exportation du maïs français aléatoire. Les demandes de certificats d'importation dans l'Union européenne se sont donc sensiblement accrues et le maïs ukrainien est annoncé jusqu'en Bretagne. Pierre Gautron

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