Les coop limousines à l’écoute des adhérents
L’Union Bovine Limousine a réuni le 13 avril ses adhérents sur le Pôle de Lanaud près de Limoges, afin d’entamer une réflexion sur le thème « Libres et fiers de coopérer » avec pour objectif de mieux répondre aux attentes des éleveurs. Représentant des six coopératives régionales, l’UBL recense 4 200 adhérents, 198 000 vaches allaitantes et 180 salariés. Elle se présente comme « un lieu d’échanges, d’observation et de proposition ». « Le monde bouge, souligne Maurice Ardan, un de ses responsables. Il est important de ne pas rester ancré dans les certitudes d’hier. Nous avons donc enquêté sur la perception du système coopératif auprès des professionnels de la filière. L’analyse des résultats a montré que la confiance d’un éleveur dans sa coopérative est d’autant plus grande que l’information circule facilement, dans le respect des règles du mutualisme et la transparence. »
Quatre grands thèmes ont été débattus, qui devraient à court terme déboucher sur de nouvelles initiatives. Il a été question de formation, d’information, de politique d’accueil, d’argumentaire coopératif. L’analyse démontre que les besoins des éleveurs ne sont pas uniformes. La coopérative va personnaliser ses relations avec ses adhérents, tout en encourageant une circulation de l’information à tous les niveaux, du personnel et des administrateurs aux membres inscrits. Des « outils » destinés aux nouveaux venus seront élaborés afin de faire mieux connaître l’UBL à ceux qui s’y rattachent, son environnement, mais aussi les droits et les devoirs de chacun.
« Nous avons enquêté auprès des responsables d’organisme, des éleveurs anti coop, des jeunes et de nos adhérents fidèles, rappelle Maurice Ardan. Ces consultations ont donné une analyse fine des attentes des éleveurs, et nous y répondrons en améliorant notre performance coopérative sur les points évoqués ».
Le bilan est cependant déjà positif pour l’Union, puisque la consultation a fait apparaître une certaine satisfaction, notamment en matière de revenu, de sécurité de paiement, ou de gestion. Des efforts restent cependant à faire, au sein de chaque coopérative pour mieux se faire comprendre et de répondre à la profession de foi des dirigeants de l’UBL : « coopérer ce n’est pas mutualiser la médiocrité, mais mutualiser l’excellence ».