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Les cochonniers bretons vont faire entendre leur voix…bretonne

Désabusés par l'inaction de la grande distribution, selon eux incapable de répercuter la flambée du prix des matières premières sur le produit fini, Fortuné Le Calvé et Marcel Corman, présidents du Comité régional porcin et de l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne veulent faire éclater ce qu'ils appellent « la vérité ». Au Space la semaine dernière, les deux leaders ont plaidé pour la formation d'un comité économique régional du porc capable de parler coût de revient et marges. Ces « marges captées pour l'essentiel pour la grande distribution », a souligné Fortuné le Calvé. « Un sujet tabou (dont) les abatteurs et les salaisonniers ne parlent pas » par peur de représailles de la part de leurs clients distributeurs, s'est-il fâché. En 2006, a-t-il expliqué lors d'un point presse, la grande distribution n'avait pas relevé ses tarifs auprès des consommateurs alors qu'elle payait le kilo de cochon 20 centimes plus cher à ses fournisseurs. Elle pourrait donc pratiquer la même politique commerciale cette année. Ce coup de colère survient alors que la flambée des prix des matières premières porte le coût de production d'un kilo de porc à 1,57 euro actuellement, alors que le prix de base fixé au marché du porc breton de Plérin était de 1,241 euro jeudi 13 septembre. Le Calvé et Corman assurent ne pas vouloir « démonter » Inaporc mais la « renforcer ». Dans l'interprofession porcine, les deux hommes regrettent que l'Observatoire des prix ne fonctionne pas. La faute, selon eux, au maillon de la grande distribution qui ne joue pas le jeu dans Inaporc. « Nous voulons avancer rapidement » sur ce dossier, a précisé Fortuné Le Calvé, en soulignant que lui et Marcel Corman ont « été mandatés » par les groupements pour cela.

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