Les Bretons de l’UBAP rejoignent le SNCP
En rejoignant le Syndicat national du commerce du porc (SNCP), l’Union bretonne des abatteurs de porcs (UBAP) a décidé d’installer définitivement la table de toutes négociations au plan national. Cette décision, adoptée la semaine dernière en assemblée générale ordinaire par les abatteurs bretons -douze abattoirs pour 1,3 million de tonnes de viande (56,2 % de la production nationale en 2004)-, a été motivée par le fait que de plus en plus de négociations régionales sont transférées au niveau national. « Cette tendance a été confirmée par la création de l’interprofession Inaporc», a précisé l’UBAP dans un communiqué. Tous les industriels de l’UBAP adhéraient déjà au SNCP (membre d’Inaporc), qui représente « 90 % des volumes abattus et découpés en France», a précisé Paul Rouche, son président-délégué.
L’UBAP n’interviendra donc plus dans des discussions purement bretonnes, comme c’était le cas auparavant pour aborder avec les groupements de producteurs de porcs bretons la grille de paiement, les gammes de poids, etc. Place désormais à des discussions nationales « bipartites, tripartites voire quadripartites selon les dossiers, dans les commissions ad hoc au sein d’Inaporc», a expliqué Claude Guillesser, président de l’UBAP et directeur de la branche porcine de Bigard.
Inaporc mènera les discussions tant régionales que nationales avec le SNCP sur la traçabilité dans le Grand Ouest, le classement des carcasses de porcs, etc. L’UBAP précise qu’en Bretagne, la Fédération des acheteurs au cadran « reste l’interlocuteur du Marché du Porc Breton ».