Aller au contenu principal

Les Belles salades de Provence jouent collectives

A l'heure où débute la campagne, le syndicat interprofessionnel « les belles salades de Provence » évoque déjà une hausse des volumes. La mise en place d'une marque collective devrait aider à les écouler.

Dans le Sud-Est, le coup d'envoi de la campagne salades a été donné par le syndicat interprofessionnel « les belles salades de Provence » installé à Châteaurenard. Avec en filigrane, une campagne 2004-2005, considérée comme « exceptionnelle », tout au moins pour les producteurs provençaux.

Et si l'embellie des prix a restauré les trésoreries mises à mal par la campagne 2003-2004, la plus grande prudence a émaillé les propos de Rémy Roux, président du syndicat. « Suite à la crise des fruits de l'été, il faut s'attendre à des arrachages et à des transferts de plantations vers la salade. Ce phénomène ajouté aux bons résultats de l'an dernier, va indiscutablement générer des nouvelles plantations et entraîner une progression des volumes en Paca. Mais la préoccupation majeure, reste l'augmentation du coût de l'énergie, qui va affecter les productions sous serres chauffées. »

Discours qui prépare à l'idée que les prix de l'an dernier (jusqu'à +50 % sur certaines variétés) sont presque « accidentels » et que les paramètres extérieurs (météo, productions espagnoles et italiennes) peuvent ramener rapidement à une autre réalité. Dans ce climat, le syndicat (qui a longtemps pesé plus que la section nationale elle-même) semble avoir perdu quelque peu de sa puissance.

Le négoce doit se remotiver

« Un désintéressement des producteurs pour notre groupement pourrait lui être néfaste », constate Rémy Roux. Sentiment partagé par Bruno Barlatier, vice-président qui appelle « le négoce à se remotiver ». La convention interprofessionnelle a pourtant été reconduite. Mais le potentiel pour la dernière campagne et les prévisions pour la campagne à venir n'ont pas été diffusés. Seul indice : « l'an dernier, 37 % des volumes ont été exportés. »

Néanmoins, les Belles salades de Provence veulent continuer à jouer de leurs atouts : des volumes conséquents sur 8 mois, une climatologie favorable aux productions hivernales, une gamme variétale très large et surtout une marque collective qui va se montrer tout au long de la campagne. Une vague d'affichage dans le métro parisien est annoncée du 2 au 15 novembre. Tout au long du même mois, les Belles salades parraineront le bulletin météo sur FR3 Alsace.

Plus original, un partenariat a été signé avec les transports Mesguen et Veyrat qui apposeront le logo des Belles salades sur les camions à destination de Rungis, Bourges et Sud-Ouest. Le syndicat a également modifié son slogan, « qualité, fraîcheur, sécurité parce que nous produisons mieux tous les jours, » qui figurera sur différents matériels de PLV. Enfin, les Belles salades participeront au Miffel, à Fruitlogistica et puis au SIA.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

Le cours du porc à plérin sur un an
Le prix du porc sous les coûts de production en France

Le prix du porc se creuse à nouveau cette semaine, malgré les insistances des éleveurs de l’amont pour le stabiliser.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio