Les assises de l'alimentaire au cœur d’une actualité brûlante
Les 2 e assises de l’alimentaire, organisées par l’association nationale des industries alimentaires (Anima), se tiendront ce jeudi 20 mars au Carrousel du Louvre. 600 à 650 participants sont attendus. Au cœur de sujets sensibles, comme le pouvoir d’achat et la nutrition, l’événement devrait être largement couvert par les médias. Initialement absents au programme, Michel Barnier et Luc Chatel interviendront en ouverture (pour le premier) et avant la pause déjeuner (pour le second). Le ministre de l’agriculture est attendu sur plusieurs thèmes dont la relance du partenariat national pour l’industrie agroalimentaire (PNDIAA), jusque-là très discrète, et la réorganisation de son ministère autour de l’alimentation. Le discours de Luc Chatel, qui après l’enquête parue dans 60 millions de consommateurs avait eu des mots très durs envers certains industriels « s’engraissant sur le dos du consommateur », sera également suivi avec beaucoup d’attentions. Il est attendu entre autres sur la négociabilité des tarifs, presque acquise pour les distributeurs, et contestée par les industriels. Inscrit sur le pré-programme, Michel-Edouard Leclerc est finalement remplacé par Serge Papin, président de Système U, à la table-ronde sur « le défi du prix ». La raison officielle : le distributeur aurait pris d’autres engagements. Mais on sait que la brouille est consommée entre Leclerc et l’Ania depuis l’article paru dans Le Parisien sur les confiseries aux caisses. Sur la question de la nutrition, alors que de nouvelles menaces pèsent sur la publicité télévisée des marques alimentaires, l’Ania devrait reparler de sa fondation Alimentation et vitalité, en passe d’être reconnue d’utilité publique. Enfin, les assises de l’alimentaire seront l’occasion de tâter l’opinion des Français sur les IAA à travers les résultats d’un sondage exclusif, réalisé par TNS Sofres, sur le prix, la qualité et le développement durable.