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Léon de Bruxelles se met à la côte de boeuf

La chaîne de restauration s’apprête à reprendre une trentaine de restaurants-grill.  

Léon de Bruxelles ne sera peut-être bientôt plus synonyme de moules frites. Non que le groupe de restauration veuille abandonner le plat qui a fait sa renommée, mais parce qu’il prépare la reprise au groupe Envergure de sa chaîne Cote à Cote dont la spécialité est plutôt la grillade au feu de bois. « Nous prévoyons de racheter au début du 3e trimestre 31 fonds de commerce représentant un chiffre d’affaires de 20 M Eur pour un prix de 1 M Eur», a expliqué, hier, lors d’une conférence de presse, Michel Morin, le président du directoire. Les dirigeants s’attendent au final à acquérir 26 fonds de commerce, anticipant ainsi le souhait de certains affiliés de ne pas suivre l’opération.

Celle-ci, financée par la trésorerie de Léon de Bruxelles (6 M Eur) est toutefois conditionnée à l’engagement d’un investisseur financier pour le rachat des actifs immobiliers de Cote à Cote. « Ces restaurants avaient un excellent concept de base, à savoir être les Hippopotamus de la périphérie des villes de province, juge M. Morin. Mais, ils ne faisaient pas partie de la stratégie du groupe Envergure qui les a quelque peu délaissés». Léon de Bruxelles compte en tout cas profiter de l’occasion pour relancer cette chaîne qui lui permettra de compléter son maillage hexagonal. La plupart des restaurants repris devraient être conservés. « Il y en a un ou deux sur lesquels on peut s’interroger », indique M. Morin, désireux avant tout de redynamiser les 350 salariés un peu démobilisés.

Retour des bénéfices

Souhaitant faire passer les restaurants sous la bannière Léon de Bruxelles, les dirigeants comptent procéder par étapes. « Nous allons d’abord tester le changement de nom sur 3 à 4 restaurants Cote à Cote avant de réaliser un éventuel déploiement général», annonce M. Morin.

Avec cette croissance externe, Léon de Bruxelles prouve que ses indicateurs sont revenus dans le vert. En 2003, le groupe a enregistré ses premiers bénéfices (0,27 M Eur) depuis 1999 tandis que son CA a augmenté de 7,3 % à 46,4 M Eur. La progression de l’activité atteint même 12,8 % à 48,8 M Eur en incluant le chiffre d’affaires d’un ancien restaurant franchisé repris en juillet 2003. Le groupe compte poursuivre son redressement et vise une croissance de 6 % en 2004. Pour cela, M. Morin mise notamment sur la re-mobilisation du personnel. « Depuis 2002, nous sommes parvenus à réduire de moitié le turn-over qui est aujourd’hui de 80 %, explique-t-il. C’est encore trop et notre objectif est d’atteindre les 30 %».

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