Léon de Bruxelles passe la vitesse supérieure
Cinq ans après son dépôt de bilan, la chaîne Léon de Bruxelles affiche une croissance solide (+8% du chiffre d'affaires à 57,5 millions d’euros sur les 9 premiers mois de l'année et +27% de résultat net à 1,04 million d’euros sur le premier semestre) et est en passe de réaliser une sortie anticipée du plan de continuation La sortie était programmée à partir de 2011. 35 millions d'euros dégagés par l'externalisation de la détention de 17 restaurants à Ciloger laissent les coudées franches au spécialiste de la moule pour accélérer son développement.
Actuellement, Léon de Bruxelles dénombre 44 restaurants (9 à Paris, 21 en région parisienne et 14 en Province). Cinq nouveaux établissements seront implantés dans les villes de Creil, Beauvais, Chartres, Le Mans et Valenciennes dès l'année prochaine. 2008 verra également la première ouverture à l'international sur un modèle de master franchise, avec un partenaire à Dubaï.
Un concept gagnant
A partir de 2009, le rythme d'ouverture devrait passer à 8 à 10 par an. Cinquante emplacements potentiels en Province et une quinzaine en Ile de France ont été identifiés. Les prochaines ouvertures se feront sur le modèle du restaurant « solo » (ndlr : bâtiment seul, visible installé en périphérie des villes) d'Evry. D'une surface de 500 m 2, pouvant accueillir jusqu'à 350 clients par jour, ce nouveau restaurant a été conçu pour améliorer l'accueil du client et optimiser le travail en cuisine.
Une moulerie a notamment été créée pour faciliter le nettoyage et limiter la casse des 120 kg de moules servies par jour. Une ouverture vitrée de la salle sur la cuisine met en valeur la préparation de ce produit phare qui fait le succès de la chaîne. « 85% des gens chez nous prennent des moules », rappelle Laurent Gillard, directeur général adjoint de Léon de Bruxelles, en charge du développement. Un choix stratégique judicieux pour la chaîne qui, à l'heure où la hausse des matières premières occupe tous les esprits, avoue avoir vu ses prix d'achat baisser sur la moule hollandaise (2000 t par an au total).
