Lemétayer : je reste. Chardon : je pars
Les choses commencent à se décanter à quelques semaines des élections à la FNSEA. Vendredi, Jean-Michel Lemétayer a rendu officielle son intention de se succéder à lui-même. De son côté, Dominique Chardon, secrétaire général, a fait part de sa décision de ne pas se représenter. Les grandes manœuvres pour le poste de numéro 2 vont pouvoir commencer. S’il est réélu, et le suspense n’est pas insoutenable, Jean-Michel Lemétayer aura le choix entre deux configurations de bureau : l’actuel qu’il a hérité de Luc Guyau avec un secrétaire général, flanqué de quatre secrétaires généraux adjoints. Ou l’historique avec le trio président, secrétaire général, secrétaire général adjoint. Le choix n’est pas neutre, notamment pour le respect de l’équilibre production et territoire. Parmi les sortants du bureau, on connaît déjà Henri de Benoist. Son successeur à l’AGPB, Philippe Pinta est déjà au bureau de la FNSEA, mais devrait monter dans la hiérarchie (Henri de Benoist était vice-président), libérant une place à un autre Scopeur. Autre partante : Maryanick Mehaignerie, elle aussi vice-présidente. Son poste pourrait échoir à une autre femme de l’Ouest : Christiane Lambert. La présidente de Farre, très présente dans les départements, est toujours aussi écoutée.
Enfin, il est à noter que c’est le président de la FDSEA du Pas de Calais, Jean-Bernard Bayard qui pilote pour la FNSEA le dossier de la loi d’orientation. Un tremplin pour le secrétariat général ?