L’élan, un tir royal
La chasse aux élans, des animaux qui peuvent peser jusqu’à 600 kg, est ouverte dès septembre dans les régions septentrionales du pays et en octobre pour les autres. C’est pour de nombreux Suédois, couple royal compris, l’événement de l’année. L’industrie forestière demande que l’on chasse plus que les 110 000 animaux prévus. Car ces bêtes font des dégâts importants, aux forêts mais aussi à l’agriculture et… aux automobilistes, qui sont chaque année quelques centaines à percuter un élan sur les routes. L’effectif total n’est pas en danger : il est estimé à 250 000 animaux et chaque printemps naissent 100 000 à 150 000 veaux. Or il y a deux siècles cette espèce avait à peu près disparue ! Contes et légendes : en 1632 le roi Gustave Adolphe guerroyait en Saxe vêtu d’un manteau en peau d’élan, fort élégant et souple. Mais la peau d’élan est n’est pas résistante, et au premier coup de sabre un peu appuyé le bon roi fut envoyé ad patres. Comme quoi le premier élan n’est pas toujours le bon…