Le volailler Duc tire parti de son recentrage sur la volaille fraîche
Duc, se définissant comme le premier producteur européen de volailles certifiées, affirme avoir gagné des parts de marché au cours du second semestre 2011. Le volailler attribue ce gain à « sa politique d’amélioration continue et de recentrage stratégique de ses activités », dans le communiqué de presse qui annonce des résultats financiers en « forte amélioration » en 2011. L’an dernier en effet, le chiffre d’affaires du groupe de Chailley, dans l’Yonne, est passé de 160,8 à 180,7 millions d’euros, progressant de 12,37 % par rapport à 2010. Le poulet, sur lequel se concentre l’activité, représente 60 % des ventes, la dinde 21 %, les produits élaborés 13 %. Duc dit avoir continué de bénéficier de l’amélioration des prix moyens de vente « au travers de négociations réussies avec ses clients visant à répercuter la flambée des matières premières ». Il a en outre achevé l’année 2011 avec un « développement significatif » des ventes de produits festifs élaborés. L’arrêt des poulets Label Rouge, que les Fermiers de l’Orléanais produisaient pour Duc, marque un tournant. Duc se concentre sur les volailles certifiées, qui bénéficient d’une nouvelle charte graphique et bientôt de 40 nouveaux bâtiments d’élevage, et sur le démarrage d’une filière bio sous cahier des charges européen. La cession, il y a un an, de son usine d’élaborés surgelés de Plumelin (Morbihan) au Groupement des Mousquetaires, « a contribué de manière significative au plan de recentrage des ressources du groupe sur le marché des produits frais », lit-on dans le communiqué. Le résultat opérationnel courant reste négatif, de 0,6 million, mais représente une amélioration par rapport aux - 3,7 millions d’euros de 2010. Selon François Gontier, président de Duc, le groupe est désormais assez solide et dynamique pour « se positionner durablement comme challenger des grands groupes ».