Le traitement des œufs sur la table du Codex
Alors que s’ouvre à Rome une semaine de délibérations pour la Commission du Codex alimentarius, une communication de l’Union européenne sur l’œuf doit être prise en considération. L’UE souhaite que la définition de « l’œuf de table » ne puisse prêter à confusion. L’instance chargée de fixer les normes internationales en matière d’alimentation va en effet se pencher sur la révision du code des usages en matière d’hygiène des oeufs et des produits à base d’œufs dans le but, notamment, de réduire les risques de contaminations à salmonelles. L’UE estime que le projet de définition de l’œuf de table peut être interprété très largement et autoriser « toutes sortes et quantités de traitements des œufs ». Elle se défend vouloir faire obstacle au développement des nouvelles technologies, mais propose « dans un esprit de compromis », d’ajouter une phrase au niveau des informations sur le produit ou de l’étiquetage, précisant quelle technologie a été utilisée pour traiter le produit : « tout traitement appliqué aux oeufs de table, considéré comme modifiant leurs propriétés (p.ex. pasteurisation), doit être indiqué sur l’étiquette ».
Plusieurs autres types d’aliments vont être étudiés par la Commission du Codex, notamment les préparations pour nourrissons (dont la norme date de 1981), le vin et les produits de la mer.
En ce qui concerne les produits de la mer, se présente un avant-projet de Code des usages des produits congelés et salés que l’Union européenne soutient. Quant au vin, un projet de code permettrait d’éviter ou de réduire la contamination par l’ochratoxine A, mycotoxine toxique pour les reins. Ce code comprendra « toutes les mesures ayant prouvé leur utilité », explique un communiqué des Nations Unies.