Le solde commercial français s’est dégradé depuis le début de l’année
Le début de l’année est synonyme de dégradation du solde commercial français en fromages. Selon l’Office français de l’élevage, nos importations ont progressé de 6 % au premier trimestre 2007 par rapport à la même période un an plus tôt. Avec plus de 97 % de parts de marché, l’Union européenne reste bien sûr notre principal, et presque exclusif, fournisseur. L’Allemagne et l’Italie ont notamment renforcé leur position sur le marché des fromages frais, tandis que les Pays-Bas et l’Allemagne ont respectivement développé leurs envois de fromages à pâte pressée non cuite (PPNC) et de fromages à pâte pressée cuite (PPC) vers notre pays. Dans le même temps, nos exportations, elles, ont reculé de 2 %. Nos envois vers l’Union européenne ont reculé de près de 3 %, dont une chute de 7,7 % de nos expéditions de fromages frais (soit 3.400 tonnes), et une baisse de 15,9 % de nos ventes de fromages à pâte pressée non cuite. Des replis que ne vient pas compenser le développement de nos échanges avec les pays tiers, en hausse de seulement +1,5 % pendant cette période. En amont, les dernières données du service économie du ministère de l’Agriculture (Agreste) font état d’une hausse de 3,1 % de nos fabrications de fromages (hors fondus) sur les quatre premiers mois de l’année. En revanche, celles de fromages fondus continuent à chuter (-7,1 %).