Le risque ESB s’atténue
L’amélioration sensible de la situation épidémiologique de l’ESB, ces deux dernières années, autorise un relâchement des précautions à l’encontre de la maladie, selon Jean-Luc Mériaux, secrétaire général de l’UECBV (union européenne du commerce du bétail et des viandes). Non seulement le nombre de bêtes atteintes s’est écroulé, mais leur âge moyen s’est élevé à 100 mois. Il se félicite que la Commission ait transmis un bilan de la situation aux ministres en charge de l’Agriculture et de l’Alimentation, et perçoit des avancées dans les « trois chantiers» de l’UECBV. 1er chantier : l’âge du dépistage systématique sur les bovins. On peut le relever « d’au moins 6 mois». Le fait que la France ait relevé cet âge de 24 à 30 mois (aligné sur l’UE) est à son sens un signe encourageant. 2e chantier : la réduction de la liste des MRS. Le Commerce défend le retrait des colonnes vertébrales de bovins de moins de 30 mois (contre 12 mois aujourd’hui). 3e chantier : les Farines de viandes et d’os. Des moyens techniques reconnus par les autorités sanitaires permettent de déterminer de quelle espèce sont issues des protéines de muscle. Cette avancée devrait conduire, pense Jean-Luc Mériaux, à la réhabilitation des farines de poisson. Le Comité permanent de la chaîne alimentaire de l’UE devra prochainement donner son avis sur ce projet à la Commission. Les autres farines de viande et d’os pourraient suivre : au moins des farines de porc dans les aliments pour volailles et vice-versa.