Le problème aigu du pré- acheminement vers Rouen
« Le coût de la logistique est la clé de la compétitivité de nos productions » a déclaré André Laude devant l’assemblée de Senalia, soulignant les carences du transport par fer qui tend à rétrécir l’hinterland céréalier du port de Rouen. Faute d’une logistique ferroviaire fiable et de prix supportables, les marchandises s’orientent vers d’autres débouchés. Actuellement, la voie d’eau prend même le pas sur le fer avec 20 % des pré acheminements, avec 20 % contre 10 %, mais pour des volumes en valeur absolue relativement faibles. Le transport par route reste donc prédominant à destination de Rouen, comme il l’est pour l’ensemble du trafic céréalier. Le directeur général de Senalia a annoncé l’intention du groupe de proposer prochainement de véritables solutions alternatives au transport ferroviaire pour l’acheminement des marchandises vers le port de Rouen. Rappelons que l’ONIGC mène depuis longtemps des négociations avec la SNCF qui n’ont abouti qu’à des aménagements mineurs. Bruno Hot, directeur général de l’ONIGC qui participait aux travaux de l’Assemblée générale, l’a informée de sa prochaine rencontre avec la nouvelle direction de la SNCF.