Le numéro 1 européen de la volaille dit s’être préparé pour l’avenir
«Demain on sera là », a assuré ce matin Guy Odri, dg délégué du groupe Doux en conférence de presse à Paris, précisant « de façon pérenne ». Le groupe franco-brésilien qui se veut « ancré en Bretagne », selon l’expression du dirigeant, a « massifié » sa production en France en fermant deux sites (dont Locminé, Morbihan), investi dans ses autres usines françaises et cédé sa filiale espagnole « non rentable ». Opérations qui porteront leurs fruits en 2009 (dont la profitabilité de l’activité frais en France) alors que 2008 se distingue déjà par un résultat opérationnel courant de 52,3 millions d’euros, supérieur au record de 2005, pour un chiffre d’affaires de 1,72 milliard d’euros, en croissance de 13,3 % sur 2007. Guy Odri a souligné les performances commerciales du groupe. Son chiffre d’affaires en euros s’est maintenu en France (565 M€ dont 30 % de produits élaborés) comme au Brésil (107 M€). Celui du « grand export » est passé de 581 à 836 M€, grâce à des gains de parts de marché au Moyen-Orient (fourni pour moitié par la France) et une « percée remarquable en Russie » (à partir de l’usine dédiée à ce marché en Allemagne). Taquiné au sujet des « aides » à l’export (environ 60 millions), dont Doux est la première IAA française bénéficiaire, le dg qualifie celles-ci de « compensations » de la parité euro/dollar et des distorsions de concurrence.