Le MPB, outil de lutte contre la crise
Le marché du porc Breton a affiché sa volonté de rester un acteur incontournable pour la filière. L’année dernière, le nombre de porcs commercialisés a progressé de 9,88 %, conformément à la volonté régionale de mieux asseoir la représentativité du marché breton. « C’est bien : environ 68 000 porcs/semaine, mais encore loin de nos objectifs de début 2010 qui étaient de 100 000 porcs/semaine », a rappelé le président, Jean-Jacques Riou, en exhortant les producteurs bretons à s’impliquer davantage. L’union est en effet de mise en cette période de crise, car si le cours du porc en avril 2011 était supérieur de 28,3 % à celui d’avril 2010, le coût de revient s’est envolé de 30 %, et la situation des producteurs s’est aggravée. Aujourd’hui, alors que les esprits sont tournés vers la contractualisation, le MPB a affiché sa méfiance, rappelant que l’atomisation partielle de l’offre nuit aux éleveurs face à la réduction du nombre d’acheteurs, et que la sortie de crise est à chercher du côté de la filière, non du gouvernement. Ainsi la marque VPF (viande de porc française) lancée transversalement fin 2010 ferait preuve d’un certain succès, difficile à quantifier, mais a certainement joué un rôle dans la remontée des cours. De gros efforts de communication auprès du public doiventt être fait cette année.