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Le mouton Charollais plébiscité à l’Est

Bête à viande, le mouton Charollais pourrait doubler, ses volumes d’exportation dans les pays de l’Est.  

Bulgarie, Lituanie, Roumanie… Le mouton Charollais n’en finit plus de gagner des parts de marché dans les pays de l’ex bloc de l’Est. L’année 2003 avait été marquée par de premières exportations dans ces trois pays. Un mouvement qui vient d’être confirmé avec la sélection d’une centaine de béliers par des acheteurs roumains, qui sont venus spécialement en Saône-et-Loire pour faire leur marché…

L’année 2004 déjà très prometteuse

Pour l’occasion, l’UPRA Charollais avait demandé à ses principaux éleveurs de réunir leurs meilleurs spécimens inscrits. « D’ici la fin du mois d’avril, les béliers sélectionnés vont prendre la direction de Timishoara, dans l’Ouest de la Roumanie » annonce Thierry Pagès, directeur de l’UPRA et de Charollais France International qui commercialise les moutons au travers de France Export. Il ne manque pas de souligner qu’avec 700 exportations d’animaux reproducteurs, l’année 2003 a été le meilleur cru depuis la première crise sanitaire de 1996. Une année 2003 au cours de laquelle France Export a réalisé un chiffre d’affaires de 750 000 euros.

Sur les prévisions actuelles, Thierry Pagès peut déjà annoncer que l’année 2004 sera encore meilleure. « Nous avons décroché un premier marché de huit cents à mille agnelles en Roumanie. Pour la Bulgarie, nous avons un marché de quatre cents à cinq cents agnelles à livrer dans l’été. Et à l’horizon du mois d’août, on devrait livrer deux cents agnelles en Lituanie». La Roumanie n’est pas en reste puisque 200 têtes ont été livrées en février. Ainsi, le mouton Charollais dépassera facilement en 2004 les 1 500 exportations et pourrait même approcher la barre des 2 000. Des volumes d’exportation doubler par rapport à l’an passé. « Le plus difficile sera d’avoir suffisamment d’animaux inscrits pour répondre à la demande» prévient Thierry Pagès qui ne manque pas de souligner la bonne santé de l’UPRA. Elle affiche aujourd’hui 11 000 femelles inscrits, dont 60 % en Bourgogne. La Saône-et-Loire, berceau de la race, compte 80 éleveurs pour 4 200 brebis inscrites. Au total, l’UPRA s’appuie sur 150 éleveurs répartis sur le territoire national.

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