Le ministère de l’Agriculture est toujours vivant
Pour en savoir plus sur l’avenir du ministère de l’agriculture, il fallait aller au « grand oral » des présidentiables organisé par la fédération nationale des chasseurs la semaine dernière (lire également LM d’hier). Et à bien écouter les candidats , il semble que le débat sur la disparition ou la fusion du dit ministère ne soit plus vraiment à l’ordre du jour. Charles Amédée de Courson (UDF) s'est prononcé pour faire passer la chasse sous la double tutelle ministérielle de l'écologie et de l'agriculture (ce qui signifie que les deux demeurent). Royal a dit qu’elle souhaitait « voir de quelle manière la chasse pourrait être rattachée au ministère de l'Agriculture». Seul Sarkozy a maintenu une certaine ambiguïté. Le candidat a repris à son compte l'idée d'un «grand ministère de la ruralité», une revendication de longue date des chasseurs, «... pour éviter que la chasse ne soit prisonnière d'un conflit ou d'une idéologie». Une évocation qui accrédite l’idée que la ruralité soit distinguée de l’agriculture activité « économique », éventuellement rattachable à l’Economie.