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Le MIN de Grenoble engage son renouveau

Un changement de statut est en cours. Il devrait permettre au marché d’investir.

2006 sera placé sous le signe de la nouveauté pour le MIN de Grenoble. Premier fait marquant de l’année, le marché de gros ne devrait plus être géré par une régie municipale mais par une SEM. 75 % du capital de l’entreprise sera détenu par les collectivités locales (ville de Grenoble 35 %, Conseil Général 15 % et la communauté d’agglomération Métro 25 %). Les 25 % restants seront accordés aux professionnels que sont le MIN de Rungis, Vercors Restauration, les syndicats de grossistes et de maraîchers, l’Adayg (agence de développement de l’agriculture dans « l’Y » grenoblois), la CCI et des banques. Déjà 43 % du capital a été libéré. Si le MIN de Rungis donne son accord et une partie de sa participation à la SEM, la société pourra être créée très rapidement. « Le changement de statut du gestionnaire du MIN était devenu nécessaire. La régie municipale ne pouvait pas supporter seule les investissements nécessaires à la mise au norme et à la rénovation du MIN», explique Monique Dallet, présidente du marché de gros.

Développer le bio et les légumes IVe gamme

En effet, d’ici la fin de l’année de nombreux chantiers devraient débuter. Le premier concerne l’étanchéité de la halle centrale, la mise aux normes de sécurité des quais, l’isolation des entrées et sorties du MIN ainsi que des travaux de voierie et d’électricité. La deuxième phase sera la réhabilitation du bâtiment sud avec l’intégration de la future cuisine centrale de Grenoble en 2007 et la création d’une plate-forme de distribution pour les derniers kilomètres entièrement équipée avec des véhicules électriques. Le choix du prestataire est en cours par voie d’appel d’offre national.

Outre la rénovation physique du marché de gros, les gestionnaires souhaitent également apporter un nouveau dynamisme économique. Deux projets devraient contribuer à cet objectif. Le premier est la constitution d’une offre de fruits et légumes bio en fédérant l’ensemble des producteurs locaux. Le second consisterait dans la création d’un légumerie. Cet atelier de transformation de légume de Ie en IVe gamme pourrait fournir la cuisine centrale de Grenoble (8 000 repas / jour), l’entreprise Vercors Restauration (7 000 repas / jour) mais aussi l’ensemble des collèges de l’agglomération. Grâce à ces investissements, le MIN espère attirer de nouveaux prestataires alimentaires, notamment dans le domaine des produits carnés et des poissons.

Rédaction Réussir

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