Le mercredi chargé de l’ANIA
Le président de l'Association nationale des industries alimentaires Jean René Buisson doit aborder ce mercredi matin devant la presse les dossiers « qui font l'actualité » ainsi que les premières assises de l'alimentaire, une manifestation au cours de laquelle l'Ania entend regrouper plus de 1 000 chefs d'entreprise en octobre. Parmi les sujets en vogue, devrait être évoquée la création de la fondation Alimentation et Vitalité, qui souhaite couper l'herbe sous le pied à plusieurs mesures du PNNS 2. Les relations entre les fabricants et les distributeurs seront, en toute vraisemblance à l'ordre du jour, six mois après l'entrée en vigueur des mesures de la loi Dutreil II. Jean René Buisson s'était d'ailleurs exprimé il y a quelques jours sur le sujet, en évoquant une loi « globalement acceptable », tout en attendant les résultats des premiers contrôles de la DGCCRF sur son application. Le président avait laissé entendre qu'un dossier n'était pas loin de l'action en justice, dans un contexte de charge de la preuve inversée et de justification de toutes les prestations facturées. Pour autant, M. Buisson aura à cœur de présenter les derniers chiffres du secteur, parus dans le tout récent rapport annuel de l'Ania. Première industrie de France, l'alimentaire aura généré en 2005 un chiffre d'affaires de 139,7 milliards d’euros, en hausse de 1,9 % sur un an, pour un effectif total de 419 982 salariés (-0,4 %). De quoi assurer la deuxième place mondiale, derrière les États-Unis mais devant l'Allemagne, et occuper la plus haute marche du podium en termes d'exportations de produits transformées. Si la distribution sort de la sinistrose, l'alimentaire a plutôt de quoi sourire.