Le « marché unique des produits verts » en bonne voie
La Commission européenne a présenté hier deux méthodes à l’échelle de l’UE pour « mesurer la performance environnementale des produits et des organisations ». Elle recommande d’appliquer sur une base volontaire l’empreinte environnementale des produits (EEP) et l’empreinte environnementale des organisations (EEO). Elle ne devrait pas tarder à lancer un appel à volontaires pour une période d’essai de trois ans sur l’« empreinte environnementale ». Le but est d’élaborer des règles et donner le temps aux organisations de faire évaluer d’autres méthodes que l’EEO préconisée. Les entreprises « sont souvent contraintes de payer des coûts multiples liés à la fourniture d’informations sur l’environnement, et doivent faire face à la méfiance des consommateurs », justifie la Commission dans un communiqué de presse. Food Drink Europe salue l’initiative de la Commission. L’organisation des industries alimentaires européennes demandait, avec de nombreuses fédérations industrielle, une harmonisation préalable au « marché unique des produits verts » voulu par Bruxelles. Elle rappelle sa participation à la Table ronde européenne sur la production et la consommation durable de l’alimentation (European Food SCP Roundtable), porteuse du projet Envifood. Objectif : harmoniser l’empreinte environnementale des aliments à partir de l’analyse de cycle de vie tout en l’adaptant aux spécificités des secteurs.