Le marché au cadran de Mauriac vise un effectif de 18 500 animaux

Le tout jeune marché au cadran de Mauriac espère que la bonne tendance du début 2015 se maintienne sur le reste de l'année. « Sur les cinq premiers mois, nous avons vendu 3800 animaux de plus qu'en 2014 », note Émilie Delbert, la chef des ventes, précisant qu'il s'agit pour les trois quarts de broutards, puis de bovins maigres, de veaux naissants, de bovins de boucherie et enfin d'équins. Les prix, eux, bénéficient notamment des exportations vers la Turquie. « Pour des mâles croisés légers, on repart fin mai à des tarifs d'environ 3,29 €/kg vif en moyenne, contre 2,89 € en 2014 », poursuit la jeune femme, précisant que cette tendance profite également aux mâles salers, « qui ont gagné près de 30 centimes/kg entre marsavril et mai, pour atteindre des pics à 2,70 €, contre 2,44 en 2014 ». Après une première année de fonctionnement un peu irrégulière, ces bons résultats traduisent un facteur difficile à maîtriser : la confiance. « 500 associés, dont 445 agriculteurs et 55 négociants, nous ont confié la vente de leurs animaux, sans oublier les 60 particuliers et leurs équins. Ils ont répondu présents et se sont appropriés cet outil », se réjouit la présidente Michèle Chastang, qui salue aussi la réactivité des exportateurs. Au final, alors qu'en 2014, le marché au cadran a permis d'écouler 13800 animaux à un prix moyen de 840 € pour un taux de vente de 92 % – un bilan légèrement en deçà du prévisionnel qui tablait sur 15000 animaux –, les dirigeants visent cette année un effectif de 18500 animaux, pour atteindre l'équilibre économique.