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Le lardon précuit microondable débarque

Avantage du produit lancé par Stemmelen : il permet d’éviter les odeurs de cuisson.

Des lardons précuit à consommer froid ou à réchauffer au micro-ondes, c’est le nouveau concept proposé par Stemmelen, entreprise familiale basée aux Echets (Ain), qui emploie actuellement 160 salariés. Le principal atout marketing de ce produit tient dans son principe d’utilisation qui supprime la cuisson à la poêle, et ses odeurs. Les lardons précuits (fumés ou natures) sont disposés dans des barquettes et peuvent ainsi être consommés froids (en salade par exemple) ou réchauffés très rapidement au micro-ondes. Autre élément majeur de cette nouveauté, la process de fabrication permet aux produits de conserver leur aspect et leurs qualités organoleptiques, après le passage au micro-ondes. 

Une réelle politique de développement

« Nous avons souhaité travailler sur la praticité, explique Hervé Thomas, directeur commercial de Stemmelen. Malgré la maturité du marché, certains développements de niches sont encore possibles et nous sommes convaincus que 20 % des parts de marché du lardon vont à terme muter vers les produits cuits. Aujourd’hui le  consommateur veutun produit pratique et prêt à consommer. »

La grande distribution représente le principal canal de commercialisation de Stemmelen. D’ailleurs, plus de 70 % de son CA est réalisé avec la production de MDD. « Nous travaillons en collaboration étroite avec la grande distribution sur notre pôle recherche et développement pour mettre au point régulièrement de nouveaux produits ». L’entreprise poursuit ainsi, depuis 5 ans, une politique constante d’innovation, tant au niveau du produit qu’au niveau du packaging. Ces évolutions ont  permis à Stemmelen d’enregistrerune nette progression de son volume de production global, passant de 7500 tonnes en 2001 à 12 000 tonnes prévues en 2006  (l’entreprisecommercialise également des produits de charcuterie à pâte fine, du tranchage et des spécialités lyonnaises). Les prévisions du chiffre d’affaires sont également en hausse, avec 55 millions d’euros pour l’exercice 2006, contre 32 millions en 2001. Loin de se contenter de ces performances, l’entreprise prévoit d’autres  développements pour 2007,comme le lancement d’un nouveau type de conditionnement pour la charcuterie.

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