Le Kobe Burger débarque en France
On ne décrit plus Jean Denaux, grossiste spécialisé en viandes de qualité en Bourgogne. Du cul noir de Saint-Yriex au fameux bœuf noir de Kobé, sa gamme en produits de qualité est large : agneau Label Rouge du Quercy, hereford d’Irlande, Angus, Charolais et autres Cullatello di Zibello etc. Les chefs qu’il sert sont aussi nombreux et réputés et ne supportent pas la médiocrité.
Mais Jean Denaux innove dans sa gamme. Il est devenu importateur exclusif du Kobe Burger réalisé avec le fameux bœuf Wag-Yu de réputation mondiale. La viande vient du seul abattoir agréé pour l’Europe en Australie.
Les « Kobe Burger » surgelés, en paquets individuels tout prêts transitent par bateaux avec une DLC de six mois et un poids de 150 grammes de viande. « Cela fait sept ans que je travaille le fameux bœuf Wag-Yu, qui correspond à une demande spécifique en France,précise le grossiste bourguignon. C’est un bœuf extrêmement persillé, qui n’est pas encore complètement rentré dans les mœurs en France, d’une part du fait de sa marbrure mais aussi de son prix. Mais il existe une clientèle pour ce type de produit et le Kobe Burger intéresse une catégorie d’établissements qui peuvent se permettre de le mettre à la carte, surtout en consommation rapide. »
Un avenir plutôt difficile à prédire
Il existe deux catégories de bœuf Wag-Yu : le « Jacks Creek Wag-Yu beef », peu marbré et qui convient peut-être mieux à une consommation européenne et le « Auskobe » plus marbré et d’où sont tirés les Burger Kobe. Le bœuf de Kobé ne se trouve pas exclusivement au Japon et les Japonais ont fait l’erreur d’exporter les semences de ces animaux vers quelques pays dont l’Australie.
Difficile de prédire l’avenir de ce type de produit qui restera un produit réservé à une certaine couche de consommation, mais le Kobe Burger a été présenté pour la première fois au Sirha et l’engouement pour l’image du produit est déjà évident.
Mais Jean Denaux aime aussi à rappeler que son fonds de commerce c’est la bonne et belle viande de qualité et de pouvoir aligner à la fois Cul noir de Saint-Yriex et Kobe Burger. « On peut se permettre de faire du « Kobe Burger », qui est à la mode, quand on s’appuie sur la production de qualité telle que l’on la trouve en Europe ».