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Le groupe GT touché par la grippe aviaire

L’activité de collecte de volailles a souffert, avec environ -15% de CA.

Le spécialiste de la location avec chauffeur, Groupe GT, présentait récemment les dernières évolutions de son activité. Le groupe, présent dans le transport et la logistique, affiche un chiffre d’affaires consolidé pour 2005 de 78,8 millions d’euros, assuré à 74 % par l’activité route.

L’année 2006 de la branche Location montre aussi des développements importants dans les secteurs visés par l’entreprise. C’est le cas du domaine hospitalier et de la restauration. « La distribution en milieu urbain est délicate, reconnaît Michel Sarrat, responsable de la branche Location, mais elle est bien valorisée par les clients». Ainsi, après le CHU de Bordeaux dont GT assure le transport de sang et de prélèvements, Prodirest a confié en août dernier à GT la livraison de produits alimentaires ultra-frais auprès des hôpitaux du secteur de l’Ile-de-France. D’autres prestations de livraisons en restauration commerciale à domicile devraient aussi être développées dans les prochains mois en parallèle avec le contrat Prodirest. Les confirmations de collaboration sont aussi à mettre à l’actif de la société : ainsi, la filiale logistique de McDonald's LR Services, avec qui GT travaille depuis 1993 à partir du site de Fleury-Mérogis, lui a confié la gestion de la distribution des restaurants d’Ile de France à partir de la nouvelle plate-forme de Beauvais. L’importante croissance de marché a demandé au groupe un effort de formation des nouvelles équipes.

Un transfert sur l’activité canard

Le point moins positif dans le panorama est l’impact de la crise aviaire d’octobre 2005 et au printemps 2006. GT travaille sur les zones Bretagne, Vendée, Deux-Sèvres et Bourgogne pour la collecte de volailles et l’activité a fortement souffert de la situation (environ 15 % de baisse en chiffre d’affaires). « Nous avons connu un léger transfert sur l’activité Canard, moins touché par la crise, mais nous n’avons pas de volonté globale de développement sur ce créneau » reconnaît Michel Sarrat. Le constat est le même pour le plan Euthanasie (abattages massifs de volailles en cas de pandémie) : « Du point de vue humain, c’est un bon dossier. La logistique de l’urgence est passionnante mais il est clair que nous ne nous appuyons pas là dessus pour développer l’activité de GT » conclut-il.

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