Le grossiste Brake s’amarre dans les ports français

Les nouveaux catalogues de Brake proposent treize coquillages et poissons sauvages ramassés et pêchés sur le littoral français, ainsi que de la truite élevée en France. La restauration commerciale et indépendante peut ainsi se prévaloir de produits ramassés à pied ou issus de la pêche artisanale ; une pêche côtière, en petits bateaux sous licence. Le grossiste s’est allié à un opérateur qui s’est équipé à son intention d’un tunnel de surgélation. François Labulle, responsable des achats en produits de la mer, ne veut pas divulguer le nom de ce partenaire ni les termes du partenariat. Mais il estime que celui-ci l’assure de ventes plus régulières grâce à la surgélation et un débouché plus important en restauration. « En un an, nous avons quasiment doublé nos références en pêche française », fait-il savoir. Les bars, dorades, sardines, maquereaux, églefins, lieus jaunes, juliennes et lottes, sont notamment débarqués dans les ports bretons du Guilvinec et de Saint-Guénolé ainsi qu’à Port-en-Bessin-Huppain, en Basse-Normandie. Brake offre en tout, près de 26 espèces du monde, connues ou à faire découvrir. « Nous avons nos yeux aux quatre coins de la planète », informe François Labulle. Les importateurs ou partenaires lointains de Brake recherchent les ressources demandées ou proposent des nouveautés. « Toutes sont issues de pêcheries licites », soulignent l’acheteur et la responsable de la communication, Nathalie Nauts. Ils mettent en avant plus de trente références porteuses d’un éco-label, MSC, Global Gap ou le label Brake « Pêche et Aquaculture Durables », fruit d’une sélection menée par le grossiste en 2012 auprès de ses fournisseurs.