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Le Grand Ouest attend son label Blonde d’Aquitaine

La race bovine Blonde d’Aquitaine a largement essaimé en dehors de sa région d’origine pour s’étendre aujourd’hui à toutes les régions d’élevage françaises. Un nouveau Label Rouge, en cours d’examen, mettrait en valeur huit mois de pâturage.
La « procédure nationale d’opposition » vient de s’achever pour la demande de reconnaissance du Label Rouge « Viandes de gros bovins de boucherie de race blonde d'Aquitaine Label Rouge présentées en frais », demandé par l’association Viandes et produits de qualité de Manche Atlantique auprès de l’Inao (Institut national de l’origine et de la qualité). Pendant les deux mois que dure cette procédure, toute personne « ayant un intérêt légitime » pouvait émettre une opposition motivée.

D’autres filières jouent la proximité

Les trois « caractéristiques certifiées communicantes » du projet de cahier des charges (version 10) sont :
- des viandes issues de bovins de race Blonde d’Aquitaine ;
- une maturation minimale de 10 jours pour les pièces à griller ou à rôtir ;
- la présence des animaux sur pâture au moins huit mois par an.
Maryvonne Leffondre, présidente de l’organisme de défense et de gestion Viandes et produits de qualité Manche Atlantique, livre les principaux motifs de cette demande : la race Blonde d’Aquitaine est largement implantée dans la zone du Grand Ouest et les quatre principales offres de viande de gros bovins impliquant cette race sont de spécificité locale. Ainsi, le bœuf Excellence, de race Blonde d’Aquitaine, se produit dans les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées ; le bœuf Blond d’Aquitaine, bien que se produisant dans la France entière, se promeut depuis un mois sous la marque « Blonde du Sud-Ouest » ; tandis que le Bœuf fermier du Maine et le Bœuf fermier de Vendée, ouverts à toutes races à viande, sont inhérents aux Pays de la Loire. La zone de production du nouveau Label Rouge en projet est nationale.
Rien n’empêche qu’un éleveur produise de la viande bovine pour deux Labels Rouges, souligne Maryvonne Leffondre. Il lui importe « que la qualité puisse être valorisée au juste prix ». Elle dénonce en particulier les alliances locales entre des magasins Leclerc et des associations d’agriculteurs « C’est du coin », une démarche qui selon elle « fait tout dire et rien dire » aux produits.

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