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Le Grand Marnier se rebiffe

On a des goûts de luxe où l’on en a pas. Avec un titre qui s’échange autour des 5000 euros, la société de vins et spiritueux Marnier-Lapostolle, célèbre pour sa liqueur Grand Marnier, est réservée d’emblée aux investisseurs ayant une bonne assise financière. Cela n’a pas empêché le public de se tourner vers cette valeur, puisque plus de la moitié du capital est flottant. Pour ces actionnaires, comme pour les différentes familles qui se partagent le solde des titres, l’orage semble passé. La chute des ventes (de faible ampleur mais régulière) enregistrée jusqu’en 2003 s’est en effet inversée sur le dernier exercice. En 2004, le CA de 133,19 M Eur a enregistré une croissance de 3,7% par rapport à 2003, chiffre qui aurait pu grimper à 6,8% sans les effets de change. Mais la confirmation de cette relance vient des ventes du premier trimestre 2005. Généralement comprises entre 25 et 26 M Eur, elles ont tout juste dépassé cette année la barre des 35 millions, surperformant largement les années précédentes. Cette réussite passe par l’écoulement des spiritueux, branche majoritaire de Marnier-Lapostolle avec plus de 90% de son activité, (notamment dans les liqueurs), mais la société possède également quelques intérêts au Chili dans le secteur des vins de cépage (Sauvignon Blanc, Chardonnay, Cabernet Sauvignon et Merlot), une branche générant aux alentours de 5% des ventes.

Très porté à l’international, l’Amérique étant le débouché de 68% des ventes contre 20% pour l’Europe et 9,5% pour la France, Marnier Lapostolle a souffert du marché des changes et du dollar. Mais l’évolution favorable des taux est de nature à favoriser les résultats du groupe, sur la voie d’un fort redémarrage. Le résultat d’exploitation, divisé par 2 en 4 ans, s’est presque maintenu en 2004 versus 2003, à l’image du bénéfice net part du groupe, resté stable à 17,1 M Eur. De quoi remiser les mauvais souvenirs au placard.

Rédaction Réussir

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