Le GDS 49 court après les éleveurs
Le nombre d'adhérents au Groupement de défense sanitaire du Maine-et-Loire continue de s'effriter, selon l'Avenir agricole. Un questionnaire a été élaboré pour en connaître les raisons. Parmi les réponses, le coût, jugé trop élevé (2,49 euros par bovin). De plus, les agriculteurs ne jugent pas l'action du GDS essentielle, depuis la disparition des grandes maladies. Et tous ne cernent pas bien le rôle du groupement. Son directeur se veut pédagogue : «En matière de santé, il est impossible de se contenter de faire de l'individuel, explique-t-il. On a un objectif qui consiste à faire monter le niveau sanitaire global, pour que les éleveurs puissent conduire leur cheptel avec le moins de retombées (de coûts, etc) de maladies existantes. La politique du GDS est préventive, il ne s'agit pas d'arriver en pompiers».