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Le dîner en famille reste un rituel en France

Loin du plateau-télé et du fast-food, les Français restent fidèles au dîner traditionnel, selon une étude de l'Insee publiée jeudi. Contrairement au discours alarmiste qui annonce l’hégémonie du grignotage, les Français n'ont guère changé leurs habitudes alimentaires, révèle l'étude fondée sur des enquêtes « Emploi du temps » de l'Insee réalisées à 13 ans d'intervalle (1986 et 1999). La « ritualisation » des repas, sa « synchronisation » dans le temps - 12h30 pour le déjeuner et autour de 20h pour le dîner- « distinguent la France du reste de l'Europe ou des Etats-Unis où le repas, conçu comme un moment partagé par l'ensemble de la famille, a quasiment disparu dès la fin des années 1970 », explique l'auteur de l'étude, le sociologue Thibaut de Saint Pol. Le soir, le repas est souvent la seule « activité commune » pour les couples qui, le reste du temps, ont des activités diverses. Les Français se mettent autour de la table entre 19 heures et 21 heures avec un pic juste après 20 heures, mais l'heure du dîner et les activités qui l'encadrent (tâches ménagères, loisirs ou télévision) varient en fonction de l'âge, du niveau socioprofessionnel... et du sexe. La télévision tient une place prépondérante dans les habitudes alimentaires des Français, et impose ses horaires, avec notamment le journal de 20 heures souvent regardé à table. Le « paradoxe » français du rituel du repas, qui, selon l'auteur, devrait perdurer, a une conséquence directe sur la santé. « Les Français, et en particulier les Françaises, ont la corpulence moyenne la plus faible d'Europe », et c'est vraisemblablement grâce au caractère « réglé » de leur alimentation, qui joue aussi sur le faible taux de maladies coronariennes.

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