Le Couvoir Perrot se dit « pas opposé à de nouvelles alliances »
Le couvoir Perrot vient d’ouvrir ses portes à la presse trois mois après sa séparation à l’amiable avec le Choletais Grelier. Les deux accouveurs commercialisaient ensemble depuis 2006 leurs poussins d’un jour en volaille-chair, au sein d’un GIE. « Nous avons retrouvé sans peine nos marchés après en avoir informé nos clients », souligne Dominique Perrot, dirigeant la SAS. Le Couvoir Perrot travaille aux trois quarts en production standard, mais livre tous les segments de marché. L’entreprise costarmoricaine possède une des plus modernes unités d’accouvage de France, avec 8000 m2 couverts et 104 incubateurs dernier cri. L’unité fonctionne actuellement en pleine capacité pour un CA annuel de 24 M Eur. Pour autant, le quatrième accouveur de France (près de 10 % de parts de marché) n’envisage pas tout de suite d’extensions. « Nous allons progressivement changer nos incubateurs tout en travaillant dans le sens d’une production durable, poursuit le dirigeant du Couvoir Perrot. Mais à terme, nous ne sommes pas opposés à de nouvelles alliances ». Avant le partenariat avec Grelier, le couvoir avait eu dans son capital le groupe Unicopa, aujourd’hui liquidé.